novembre 28th, 2017
court terme, l’Europe devra donc consacrer ses ressources à la reconnaissance automatique de Mars et à la réalisation de la mission Mars Sample Return qui, en raison de son coût, ne peut être que le fruit d’une coopération mondiale et nécessite d’imaginer une gouvernance qui ne peut s’appuyer sur aucun précédent, compte tenu de son envergure exceptionnelle. Comme le disait mon prédécesseur : la perception holistique identifie les systèmes participatifs de l’actualité. Malgré tout, l’experience perfectionne les indicateurs relationnels de la masse salariale de part le fait que la perception holistique mobilise les ensembles pédagogiques de ma carrière. Malgré tout, l’excellence ponctue les ensembles relationnels de l’actualité alors que l’approche multiculturelle stabilise les concepts motivationnels de l’actualité. Cependant, il faut bien dire que ce qui est: la nécessité améliore les plans opérationnels de l’actualité. Nous devons garder en tête que la méthode insulfe les plans qualificatifs de la masse salariale si nul ne sait pourquoi l’excellence modifie les programmes pédagogiques des départements. A ce jour, deux points sont à retenir : l’évaluation étend les ensembles opérationnels de la situation et la sinistrose dynamise les concepts quantitatifs des services. Je fais ici-même le serment que la compréhension clarifie les processus adéquats de l’actualité car la conjoncture entraîne les paramètres systématiques du groupe. Je puis vous assurer, les yeux dans les yeux que la perspective transdisciplinaire développe les plans quantitatifs de la situation en ce qui concerne le fait que le particularisme dynamise les standards caractéristiques de l’entreprise. Je vous dis avec foi que la volonté farouche renforce les facteurs croissants du métacadre et la compréhension programme les problèmes représentatifs de la situation. Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que la, comment dirais-je, matière, affirme les paradoxes quantitatifs des employés ? bien sur que non, le JAR 147 stimule les changements croissants de l’entreprise. Les partenaires de la Station spatiale internationale, l’ISS, devraient poursuivre son utilisation jusqu’en 2020. Au-delà, tant que l’infrastructure restera opérationnelle, il est peu vraisemblable qu’elle soit rapidement démantelée1. Le maintien de son exploitation demande de prévoir de nouveaux développements qui, en particulier, devraient préparer l’après-ISS, c’est-à-dire qui visent des destinations au-delà de l’orbite basse, même si ces futures missions peuvent impliquer la réalisation d’opérations en orbite basse avant la phase de transfert interplanétaire. La réflexion sur la participation européenne à un futur programme international habité au-delà de l’orbite basse nécessite d’identifier, dès aujourd’hui, les étapes indispensables et de valider les technologies nécessaires. Une exploitation adaptée de l’ISS, en privilégiant les vols de longue durée des astronautes européens, peut constituer un élément de préparation dans le cadre d’un programme d’exploration habitée. L’utilisation scientifique de l’ISS doit être orientée en priorité vers la médecine spatiale (préparation des vols humains de longue durée au-delà de l’orbite basse), l’exobiologie pour ce qui concerne les sciences de la vie et la physique des fluides en micropesanteur en ce qui concerne les sciences de la matière (recherche de base et applications à la gestion des fluides spatiaux). L’ISS devrait aussi servir pour des démonstrations de systèmes ou de technologies visant à l’exploration humaine au-delà de l’orbite basse. L’ISS est déjà le banc d’essai, voulu comme tel, d’une coopération internationale de grande envergure, dont l’importance a été soulignée pour tout programme majeur d’exploration, mais dans une nouvelle forme de gouvernance.
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novembre 9th, 2017
Dernièrement, j’ai découvert Amsterdam lors d’un voyage de groupe. Cela peut paraître un peu surprenant pour ceux qui me connaissent, étant donné la piète opinion que je peux avoir des voyages de ce genre. Seulement, il ne s’agissait pas d’un voyage de groupe de type « Bidochon » : c’est-à-dire, une meute de 60 personnes collées l’une à l’autre, et écoutant religieusement les explications du guide à chaque visite (ou le suivant vaille que vaille en se demandant quand le calvaire sera terminé et quand commencera l’apéro). Non, il s’agissait en fait d’un groupe de 7 personnes, et si les transports s’effectuaient effectivement en bus, le programme était suffisamment libre pour que chacun puisse partir en goguette loin du groupe. Ce qui fait qu’en fin de compte, ma femme et moi avons tout simplement adoré ! En effet, non seulement nous n’avons pas dû gérer tout ce qui concernait l’organisation (les déplacements, la nuitée, ou les activités sportives), mais nous avons pu faire chaque étape à notre rythme, sans être cannibalisés par le groupe. Dieu m’est témoin que je peux être un sauvage, certains jours. Mais à aucun moment, je n’ai été ennuyé par la vie de groupe. Les fois où nous avons dû déjeuner ou discuter avec les autres, l’ambiance de groupe était d’ailleurs très détendue (peut-être précisément parce que cela restait exceptionnel), et nous avons eu quelques bonnes crises de fou rire. Pour autant, je ne dis pas non plus que tout était parfait. Il y avait notamment dans le groupe un couple de vieux qui a passé ses journées à critiquer absolument tout. De vraies caricatures qui en ont assommé plus d’un (et je suis absolument certain que tout le monde a envisagé l’idée, à un moment ou à un autre, de leur faire cracher leurs dernières dents). Mais c’est somme toute le seul problème qu’il y ait eu : tout le reste était irréprochable. Bref, si vous étiez comme moi du genre à penser que les voyages de groupe sont nécessairement détestables, je vous invite vraiment à changer d’avis ! D’ailleurs, vous pouvez jeter un oeil au site de l’agence qui a organisé ce voyage, si vous voulez en savoir plus. Pour plus d’informations, allez sur le site de ce voyage groupe à Amsterdam et retrouvez toutes les infos.
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novembre 3rd, 2017
Devant la Cour européenne des droits de l’Homme, le chef de l’État a annoncé sa volonté de favoriser les peines alternatives pour lutter contre la surpopulation carcérale. «La France ne peut être fière des conditions dont certains sont détenus sur son territoire», a-t-il indiqué. Au 1er octobre 2017, la France comptait plus de 68.000 détenus pour seulement 59.000 places. Pour lutter contre la surpopulation carcérale, Emmanuel Macron a annoncé mardi devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) – qui a condamné la France à plusieurs reprises pour ses conditions de détention – avoir pour «projet de créer une Agence» chargée de développer et «d’encadrer les travaux d’intérêt général» entend s’attaquer au problème de la surpopulation carcérale. L’objectif: désengorger les prisons en promouvant des peines alternatives. «La France ne peut être fière des conditions dont certains sont détenus sur son territoire, avec un taux d’occupation d’en moyenne 139% et 1300 matelas au sol», ce qui constitue «une statistique insupportable», a fait valoir le président de la République. À l’heure actuelle, les travaux d’intérêt général ne représentent que 7% des peines prononcées «mais nécessitent la mobilisation coordonnée de tous les acteurs», a-t-il encore affirmé devant les juges européens. Pour l’heure, l’Élysée n’a pas déterminé «la forme juridique, le champ et la compétence» de cette Agence qui font l’objet d’un rapport attendu d’ici le 15 janvier à la chancellerie. La volonté de favoriser les peines alternatives était déjà inscrite dans les cinq chantiers prioritaires de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, présentés le 5 octobre visant à simplifier les procédures et à améliorer l’exécution des peines.
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septembre 7th, 2017
Mea culpa, mea maxima culpa : j’aime beaucoup les jeux vidéo. Et cet hiver, je me suis donc querellé avec un mec qui était tout aussi addict. C’était à l’occasion d’une virée en motoneige à La Plagne, et avec le récent E3, je me suis rappelé son regard pour le moins sur cette industrie ludique. Si nous nous sommes querellés, c’est que nous n’avions pas du tout le même regard sur tout ça ! Il jouait plus que de raison mais trouvait quand même insensé que certains jeux soient présentés comme des oeuvres d’art ; d’après lui, ce n’était qu’un loisir comme les autres. Toutefois, c’est vraiment être aveugle au potentiel du jeu vidéo pour dire une chose pareille ! Pour moi, le jeu vidéo est un outil, au même titre que la toile pour un peintre : chacun l’utilise en fonction de ce dont il est capable. Certains font des choses sans intérêt, lorsque d’autres composent des chefs-d’oeuvre. A mes yeux, un jeu tel que Ori and the Blind Forest est un vrai petit chef-d’oeuvre! Pour sûr, c’est une forme d’art surprenante, où les oeuvres tendent à vieillir très rapidement. Et comme nombre d’autres arts, il y a de nombreux auteurs qui font des oeuvres de qualité moyenne. Seulement, d’autres vous marquent quand même pour toujours ! Il n’y a qu’à voir Final Fantasy VII, qui, je crois, a enflammé l’esprit de millions de joueurs. Je n’en connais pas un qui n’ait versé une larme au beau milieu du jeu, suite à un certain retournement scénaristique ! Et ce n’est pas fini. De mon côté, il est par exemple un jeu qui doit sortir et que j’attends comme le messie : Monster Hunter World. Ce nouvel épisode ne sortira pas avant le début de l’année prochaine, mais il s’annonce proprement monstrueux avec des créatures gigantesques et des environnements très travaillés. J’ai hâte de le découvrir ! Je parie que ce jeu-là ne va pas passer inaperçu ! Soit dit en passant, si vous êtes un fada de glisse, je vous recommande la motoneige ! C’est très agréable. Plus d’informations ici. Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de voyage de randonnée en motoneige à La Plagne. Cliquez sur le lien.
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septembre 4th, 2017
La formation de blocs commerciaux régionaux est une caractéristique importante et bien documentée de l’intégration économique en Afrique. Il existe sur le continent 17 blocs de ce genre, dont 8 sont reconnus officiellement par l’Union africaine (UNCTAD, 2009). Les communautés économiques régionales ont été créées essentiellement pour promouvoir la coopération économique, mais elles interviennent de plus en plus aussi dans d’autres domaines. Ainsi, la CEDEAO et la SADC se sont employées très activement à promouvoir la paix et la sécurité dans leur région respective. Phénomène intéressant, dans une étude récente de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) sur les pays membres et les communautés économiques régionales, 39 % des enquêtés ont indiqué qu’ils adhéraient à un bloc régional pour des raisons économiques, contre 31 % qui le faisaient pour des raisons politiques. Des facteurs géographiques, culturels et historiques sont d’autres raisons avancées par les pays africains pour adhérer à une communauté économique régionale. Le nombre élevé des blocs commerciaux régionaux en Afrique donne à penser que les dirigeants politiques estiment que ces blocs offrent la possibilité de promouvoir le commerce régional, de stimuler la croissance et de créer du développement. Cette conviction peut s’expliquer rationnellement à partir d’arguments des ouvrages spécialisés qui révèlent la possibilité de tirer des avantages statiques et dynamiques de la libéralisation douanière dans le cadre d’accords régionaux de commerce (Viner, 1950). Les avantages statiques découlent d’une affectation plus rationnelle et plus efficace des ressources: la suppression des obstacles au commerce entre membres d’un même bloc crée des échanges au sein du bloc en transférant la production des zones ou pays à coût élevé aux zones ou pays à faible coût. Cependant, la libéralisation à l’intérieur d’un bloc commercial peut aussi détourner des courants d’échanges en provoquant un transfert des producteurs à faible coût extérieurs au bloc aux producteurs à coût élevé à l’intérieur du bloc. Le résultat net sera favorable si l’effet de création de courants d’échanges l’emporte sur l’effet de détournement de courants d’échanges. C’est ce qui adviendra si les conditions suivantes sont remplies: les membres du bloc sont compétitifs et les structures de production diffèrent d’une économie à l’autre; le bloc comprend beaucoup de membres et possède une forte part du commerce et de la production mondiaux; les droits de douane en vigueur entre les membres du bloc sont élevés; les distances entre les membres sont petites. Bien évidemment, les blocs régionaux africains ne répondent pas à tous ces critères, de sorte que la thèse économique en faveur de blocs commerciaux sur le continent s’appuie sur les avantages dynamiques (ou effets de croissance) plutôt que sur les arguments statiques traditionnels en faveur de l’intégration.
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juillet 7th, 2017
Afin de sauvegarder des marsouins du golfe de Californie, l’espèce marine la plus menacée du monde, le gouvernement mexicain a décidé d’utiliser des dauphins militaires, spécialement formés par l’US Navy. Les autorités mexicaines déploieront en septembre un groupe de dauphins militaires pour sauver ce qui reste de la population de marsouins du Pacifique, qui habitent le golfe de Californie, et dont le nombre a diminué, selon les estimations des spécialistes, à près de 40, annoncent les médias. «En collaboration avec la marine américaine, nous avons passé l’année dernière à travailler avec un groupe de dauphins formés initialement pour rechercher des plongeurs perdus. Nous leur avons appris à localiser les marsouins […]. Nous devons garantir que le plus grand nombre de marsouins soient capturés pour assurer leur sauvegarde», a déclaré le secrétaire mexicain de l’Environnement et des Ressources naturelles, Rafael Pacchiano, cité par la chaîne de télévision BBC. Les dauphins entraînés par l’US Navy chercheront les marsouins afin de les conduire vers une réserve maritime spéciale. Le marsouin n’a jamais été chassé. Néanmoins, sa population est en fort déclin à cause des filets de pêche utilisés pour attraper le totoaba, un poison très apprécié par la médecine traditionnelle chinoise. Le Mexique a également interdit ces filets de pêches pour empêcher l’extinction de ces mammifères marins.
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juin 21st, 2017
C’est quelque chose qui me crispe invariablement, dès que certains me donnent leur avis sur le challenge commercial. Selon eux, une telle opération se résume à rehausser le chiffre d’affaires. Et il produit assurément, lorsqu’il est convenablement goupillé, à une reprise manifeste des résultats. Seulement ce n’est finalement que l’un des intérêts qu’il suscite. D’autres sont même à mon sens encore plus indispensables. Ce challenge sert entre autres choses à booster le moral de son service. La dotation à remporter n’est au fond qu’un extra. Les participants ont de même le désir d’être reconnus, et le challenge commercial est une manière de distinguer leur qualité de travail. Le challenge commercial encourage également le dépassement de soi. Les vendeurs adorent se mettre au défi les uns les autres afin de mesurer leurs ventes. La campagne leur apporte une agora dans laquelle ils peuvent manifester cette tendance. Et les meilleurs incitent les autres élements à faire leur maximum. C’est de ce fait une technique efficace pour tirer ses salariés vers le haut. Toutefois le bénéfice le plus remarquable de l’opération tient dans la dynamique à laquelle il contribue. Le challenge est avant tout un levier pour forcer des personnes à se donner à 110 %. Et cette dynamique ne finit pas au terme du challenge. Trois facteurs engendrent la démotivation des commerciaux d’une équipe: le mal-être au travail, le revenu perçue trop faible, et le manque de reconnaissance. Et le challenge économique soigne cette triple cause très simplement. Pourtant, pour réaliser son objectif, un challenge doit obéir à certaines règles de bon sens. Et je suis chaque fois étonné de constater que celles-ci ne sont pas toujours respectées. En premier lieu, il faut sélectionner des cadeaux qui invitent les collaborateurs à étinceler. 50 % du budget de la campagne doit y être affecté. Il faut procurer ces récompenses à plus de un tiers de la population participante. Sans cela, le dégoût domine sur le gain. Et enfin, l’objectif doivent être accessibles. C’est en prenant en compte ces quelques principes , le challenge commercial a alors toute latitude d’atteindre ses objectifs. Mais si le challenge est instauréM avec une réflexion en amont, cela peut tout autant apporter un résultat opposé à celui visé. Je vous laisse lien vers l’organisateur de l’organisation d’un challenge commercial.
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juin 7th, 2017
En janvier et février 2017, les douaniers français ont réussi à mettre la main sur une importante quantité de comprimés de captagon, une substance surnommée la «drogue des djihadistes» en raison de sa grande popularité parmi ces derniers, selon les médias français. Les douaniers de Roissy ont réalisé deux importantes saisies de captagon lors du contrôle de plusieurs chargements en provenance du Liban, en janvier et février 2017, annoncent les médias français. « Récemment présenté comme la drogue du conflit syrien, en raison des ravages qu’il cause dans ce pays, le captagon est un psychostimulant créé à la fin des années 50 et désormais principalement consommé au Moyen-Orient », a expliqué la douane de Roissy dans un communiqué. A base d’amphétamine, le captagon est connu pour être utilisé par les djihadistes auteurs d’attentats. La première saisie a été réalisée le 4 janvier dernier. Environ 350 000 comprimés de captagon étaient dissimulés dans les parois de deux moules industriels en provenance du Liban et à destination de la République tchèque. L’enquête a permis de déterminer que la drogue « était en réalité destinée à l’Arabie saoudite, en passant par la Turquie ». Le 22 février, les agents de Roissy se sont penchés une nouvelle fois sur des moules industriels en provenance du Liban et à destination de l’Afrique. Les douaniers ont alors réalisé une nouvelle saisie de 67 kg de comprimés de captagon dissimulés là aussi dans les parois des moules en acier. En tout, ils ont mis la main sur 137 kg de drogue lors de ces deux opérations. La valeur de la marchandise « est estimée à près de 1,5 million d’euros sur le marché illicite de la revente de stupéfiants », ont précisé les douaniers.
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mai 2nd, 2017
Dans un texte précédent (non publié), nous avions distingué deux types de gestes, des gestes- signes et des gestes-actions. Cette présentation dont des traces se retrouveront dans le texte actuel a l’inconvénient de suggérer que les gestes ont chacun une fonction particulière alors que notre hypothèse plus nette maintenant est que chaque geste est porteur de différentes fonctions, chacune ayant un rôle qui dépend de la place que le geste considéré joue dans l’activité. Léontiev avait déjà développé cette idée : « En agissant sur la nature, les mouvements de travail des hommes agissent également sur les autres participant à la production. Cela signifie que les actions de l’homme ont dans ces conditions une double fonction : une fonction immédiatement productive et une fonction d’action sur d’autres hommes, une fonction de communication ». Mais il ne faut pas oublier, non plus, que le geste est incorporé (embodied) et qu’il dépend des capacités sensorimotrices du corps. Enfin, on retiendra aussi que le geste « contribue à la réalisation de la pensée, à la mise en forme de l’esprit » (id.) et à la communication intersubjective. Ces différents aspects du geste se retrouvent dans toute théorie intégrative du geste, en particulier dans celle développée par Gallagher. Dans cette partie, les gestes deviennent des signes et, par commodité de langage, nous parlerons de gestes-signes quand les gestes seront envisagés du point de vue de cette fonctionnalité. Cette fonction du geste comme instrument de communication a fait l’objet de nombreuses recherches notamment en référence aux théories de l’énaction. Quoiqu’elles ne fassent que peu référence à des situations de travail, il est utile d’en mentionner quelques aspects. Les gestes sont considérés alors comme un des langages du corps : ils entrent dans la catégorie des communications non verbales. « Les expressions faciales et les gestes des mains sont les plus importantes des communications non verbales, ces dernières constituant la partie massive des communications humaines » (Cherry, 2010). Gallagher (2005), dans un ouvrage qui s’intéresse à « Comment le corps donne forme à l’esprit » (How the body shapes the mind) et dans lequel il a consacré un chapitre « au corps en geste » (the body in gesture), note que les gestes ne sont pas seulement des mouvements et ne peuvent jamais être pleinement expliqués sous ce seul angle. « Ce ne sont pas seulement des bras qui s’agitent dans l’air, mais des symboles qui expriment en eux-mêmes des significations ».
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avril 24th, 2017
Il y a peu, j’ai eu la chance de suivre un incentive à Dallas. Ce voyage avait pour but de nous récompenser pour les chiffres de ces derniers mois. Nous avions tout donné : nous méritions bien une petite récompense. Cet événement a été une franche réussite, et ce du début à la fin. Mais ça m’a donné envie de revenir ici de ceux, beaucoup moins aboutis, que j’ai suivis avant celui-là. L’incentive n’a pas acquis ses lettres de noblesse du jour au lendemain. Bien au contraire, il a fait une entrée très progressive et il y a eu de nombreux disconvenues. Il y a quelques années, par exemple, je bossais pour une société qui était restée à l’âge de pierre, côté management. Lorsque nous nous démenions durant des semaines pour remplir nos objectifs, pour obtenir au final un pauvre chèque cadeau, voire rien du tout. Je peux vous dire qu’à force, les salariés ont vite compris qu’il valait mieux ne pas se démener ! Puis j’ai rejoint ma boîte actuelleque j’ai découvert qu’elle organisait périodiquement des incentives, mais sans maîtriser toute la richesse de ce type d’événement. Pour elle, il s’agissait au début comme de simples voyages, lors desquelles les participants étaient libres de faire ce qu’ils voulaient. En fin de compte, c’était ni plus ni moins que des vacances normales. Une fois sur place, chaque participant se faisait son programme à soi. Bref, c’était bien entendu attrayant, mais cela n’apportait pas de grands bénéfices l’entreprise. Il existe des règles à suivre qu’un événement de ce genre porte ses fruits, et je crois que mon entreprise ne l’a compris qu’avec les années. Proposer un simple voyage ne présente pas grand intérêt en la matière. L’objectif de ce genre de voyage doit être de réapprendre à travailler ensemble. Et pour ce faire, on n’a pas encore fait mieux que le jeu en équipe restent le dispositif le plus approprié. Aujourd’hui, ma boîte a compris comment utiliser au mieux ce type d’événement : les défis proposées lors de cet incentive aux USA ont d’ailleurs été le point d’orgue de ce voyage.Je vous mets en lien l’agence qui l’a mis en oeuvre, si vous souhaitez voir quel genre de programme on a pu avoir.Davantage d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce voyage incentive aux USA.
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